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    Accueil/Les Dossiers/Souvenirs/Les Ecoles
    Scénettes: Les Facteurs - Le Roi qui a perdu son coeur 01/10/2006 - Lu 5787 fois
    Tranches de vie - Kermesse des Ecoles


    Si vous ne l'avez pas lu il est conseillé de lire l'Introduction avant pour situer le contexte  

    LES FACTEURS
    1950 et 51 Ecole Dar  Debibagh, (pas encore à cette époque baptisée  école Jean Fabre) directeur le sévère Monsieur Henri Lheveder.
     Vers 15 heures, certaines maîtresses comme Madame Thoret, Madame Dumont  ou la blonde platinée Madame Rahon, envoyaient dans la cour 2 ou 3 de leurs élèves  pour participer à la scène des facteurs : une dizaine de garçons en  costume bleu marine portaient  ouverte devant eux  une vraie valisette de facteur retenue au dos  par une courroie et ils distribuaient leurs lettres. A qui ?  Eh bien… aux habitants de la ville. Ma maîtresse la gentille Madame Dumont, cours élémentaire, (mais on disait 5ème à cette époque), m’avait choisie pour mes cheveux longs, qui se coifferaient en chignon. Oh ! je n’étais pas contente, quelle honte , j’étais… la concierge. Un des 10 facteurs, le jeune XX Azoulay  me remettait ostensiblement des lettres. D’autre petites filles étaient plus chanceuses  que moi, ainsi ces deux  Bouquetières, Andrée Boulier et Danielle Soulier, qui recevaient des lettres colorées.
    Andrée et Danielle toujours ensemble, venaient de  5ème A, la classe de Mme Thoret je crois, leurs robes de scène n’étaient pas « super », on n’employait jamais ce mot, mais « sensationnelles » comme on disait à l’époque ! D’un blanc immaculé, très bouffantes,  elles étaient  avec originalité ornées de toutes sortes de fleurs en papier crépon. J’ai souvenir que  ces deux petites filles, aussi bien Andrée que Danielle  étaient les plus petites physiquement, toujours ensemble, (on les appelait les deux bouchons)  et toujours les premières de la classe,  c’est bien pour cela que je me souviens de leurs noms, j’étais fascinée !  Eh ! Oui ! A cette époque les premiers de la classe étaient les plus admirés, les plus  courtisés, les plus enviés  aussi !... Aujourd’hui ce sont les derniers qui séduisent !  Les temps ont bien changé en un demi siècle !...
    Vous  voulez en apprendre sur le métier de facteur qui paraît-il est appelé à disparaître ?  Allons-y voici  ce qu’il me reste de  la chanson «  Les facteurs  » :
    Ecole Dar Debibagh : Juin 1951


    Tout le long le long des routes
    Nous allons tranquillement,
    Par tous les temps tout en sifflotant
    Un facteur est toujours content,
    Quand on nous offre une goutte
    Pas besoin de nous prier
    Et tant pis pour le courrier,
    Nous avons bien le temps d’y penser…
    Refrain :
    Dans les palais dans les chaumières
    Notre silhouette est familière
    La tristesse ou le bonheur,
    Vivent les facteurs…

    A la fin chaque facteur jetait le courrier restant, se choisissait une cavalière et la danse en couple commençait sur la scène. Quoi ! Une fille au bras d’un garçon ! C’était  la honte à cette époque ! Oui, mais c’était une époque où les adultes ne se noyaient pas dans  leurs principes contradictoires : un jour ils nous interdisaient nous les filles de « parler aux garçons » le lendemain ils nous jetaient ostensiblement dans leurs bras sur la scène ! … 
    [J’aimerais tant faire revivre ces années 50 et que par vos photos se recoupent et se rejoignent nos souvenirs de la danse des facteurs.]

    LE ROI QUI A PERDU SON COEUR
    L’année 53  Jean Fabre :
    Une classe de l’école Dar Debibagh  devenue entre temps Ecole Jean Fabre (du nom d’un de ses instituteurs tué à la guerre je crois) avait mimé à la foire cette jolie chanson 
    :
     
    Ayant perdu son cœur un jour
    Le roi a fait battre alentour tambour,
    Disant qu’il récompenserait
    Celui qui le rapporterait
    Alors une dame du palais
    Lui porta le cœur d’un poulet..
    Non, non,  non lui dit le roi
    Non ce cœur là n’est pas à moi… (Bis)
    Ensuite on apporte au roi le cœur d’un taureau,
    Le grand ministre du trésor
    attendant.. XXX  s’endort
    Lorsque chacun était couché
    S’en est allé chez le boucher
    Alors au roi sur un plateau
    Lui porta le cœur d’un taureau.
    Non non non lui dit le roi,
    Non ce cœur là n’est pas à moi   (Bis)

    Et puis la scène se termine quand la petite Suzon apporte innocemment le petit cœur au roi, lui expliquant : je l’ai trouvé dans mon jardin ! Ca y est le vrai cœur est retrouvé, le roi est heureux, la scénette éclate en bouquet romantique : le roi comblé épousera la petite Suzon !
    Eh bien 50 ans plus tard nous avons retrouvé le Roi ! Voir la galerie photo « Kermesse des Ecoles ».



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