Date: sam. 27 août 2016 17:02:18
" La Civilisation, ma mère !…"
monologue adapté du roman éponyme de Driss Chraïbi
Coproduction de la Cie du Jour, de la Fondation des Arts Vivants et de l’Institut Français du Maroc
" Un monument de la littérature marocaine enfin adapté au théâtre !!! "
Adapté de Driss CHRAIBI par Émilie MALOSSE
Mis en scène par Karim TROUSSI avec l’assistance de Fairouz AMIRI
Interprété par Amal AYOUCH
SYNOPSIS
Après une vie passée à secouer les archaïsmes de la société, une femme vient de mourir. Au troisième jour de deuil, sa petite-fille accueille les gens venus lui dire adieu. En attendant l’arrivée de son père et de son oncle, elle décide de revenir avec les convives sur la vie peu banale de cette grand-mère. Durant ce laps de temps suspendu, elle évoquera la grand-mère d’avant, inculte et recluse et le parcours, pas à pas, qui l’a amenée à découvrir le monde, son mari, ses fils et surtout elle-même.
Une œuvre clé de la littérature marocaine
Driss Chraïbi est l’une des plus grandes figures de la littérature marocaine. Rendu célèbre par son roman Le Passé simple, il s’est distingué tout au long de sa carrière par son style à la fois drôle et acerbe et ses portraits très critiques de la société marocaine.
La Civilisation, ma mère !... est l’une de ses œuvres les plus appréciées et fait d’ailleurs partie du programme scolaire des élèves de 3ème.
Amal Ayouch, figure de proue de la scène marocaine
Comédienne phare du paysage artistique marocain, Amal Ayouch s’illustre régulièrement par ses interprétations originales et ses choix de rôles forts et engagés. Au cinéma, à la télévision comme au théâtre, elle s’engage tout particulièrement pour la défense des droits des femmes, engagement qu’elle renouvelle une fois de plus avec ce spectacle.
Karim Troussi, un trait d’union entre deux rives
Metteur en scène franco-marocain, Karim Troussi développe depuis plusieurs années un travail à cheval entre le Maroc et la France, afin d’établir un dialogue entre ces deux cultures, à la fois proches et différentes. C’est cette dichotomie bien présente dans l’œuvre de Chraïbi qui est mise en scène dans La Civilisation, ma mère !….
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Il me paraissait important d’adjoindre un volet culturel à notre commémoration du centenaire de la ville nouvelle de Fès. J’ai proposé à AdaFès de présenter « La Civilisation, ma mère », à l’occasion des « anniversaires d’octobre 2016 » … même si Fès, pendant la période du Protectorat n’a jamais eu de Théâtre : différentes salles de cinéma de la ville proposaient du théâtre, et nous avons tous le souvenir des tournées des plus grandes compagnies théâtrales françaises, mais le projet de construire un " vrai " théâtre en ville nouvelle n’a jamais abouti et l’emplacement envisagé - côté droit en remontant l’avenue de France ou Hassan II, en face du tribunal - est resté définitivement vide, voire même en creux pendant plus d’une dizaine d’années !
J’ai eu l’occasion de découvrir « La civilisation, ma mère », interprétée par Amal Ayouch en mai 2012 à l’ouverture du 1er festival de théâtre méditerranéen d’Al Hoceima, puis à Paris à l’Institut du Monde arabe en janvier 2015. En novembre 2015, Amal Ayouch, Karim Troussi et Émilie Malosse sont venus présenter la pièce à Brest.
Amal Ayouch, comédienne de théâtre et de cinéma, conteuse est une actrice appréciée au Maroc et à l’étranger ; elle a obtenu à plusieurs reprises le prix de la meilleure interprétation féminine dans différents festivals. En décembre 2015 elle est membre du jury international du 15e Festival international du film de Marrakech, présidé par Francis Ford Coppola.
Driss Chraibi, écrivain des deux rives, marocain de langue française, né au Maroc, mort en France, issu d’une famille fasi, et Amal Ayouch, à la double culture marocaine et française, ayant également des attaches familiales à Fès, représentent bien ce dialogue interculturel lui aussi, au moins centenaire. Rendez-vous à Fès le samedi 15 octobre,